La crise qui fait les choux gras de médias aux ordres, désormais sans ordre ni boussole, est institutionnelle. Elle n’est qu’institutionnelle.
Le peuple a parlé. La réaction des électeurs à la menace de la prise de pouvoir par une majorité fascisante a été massive, magnifique, exemplaire. Déjouant tous les pronostics des sondeurs patentés, ils ont donné la majorité à une coalition porteuse d’une aspiration claire : défaire ce que la macronie a fait par la force, la force perverse des institutions de la Cinquième République : la réforme des retraites, la honteuse loi immigration, les lois scélérates frauduleusement dénommées « sécurité et liberté » et « visant à conforter les principes de la République ».